les solitaires ont très vite passé la pointe de Pen Men dans un premier bord de près, avant d’ouvrir les voiles le long de la côte sauvage. Les quinze hommes et quatre femmes engagés re-salueront, dès samedi matin pour les premiers, l’île de Groix qui protège l’entrée de la rade de Lorient. Mais d’ici là, il leur faudra se relever les manches sur un parcours dessiné sur mesure et composé sous toutes les allures par le directeur de course Yann Eliès.
“un parcours un peu alambiqué, en forme de W, avec six waypoints” Yann Eliès Directeur de course
« On a dû faire avec pas mal de contraintes, ce n’est pas si simple de dessiner un tracé qui tient compte à la fois du timing des arrivées, du souci d’éviter une zone de forte concentration de mammifères marins au niveau du plateau continental, et de la nécessité aussi de rester dans l’est du golfe de Gascogne pour éviter une zone sans vent qui menace de se rapprocher des côtes françaises sur la fin », détaille le directeur de course.
Une dernière course à 60 jours du départ du Vendée Globe
Une dernière course en solitaire pour peaufiner les derniers réglages, se jauger une dernière fois en course ou tester les modifications qui ont été faite sur les chantiers de cet été. Pour Sam Goodchild, qui avait démâté sur la transat New York – Vendée : « Il faudra rester prudent ne pas faire de bêtise. Mais l’un des objectifs reste de tester le nouveau mât qu’on a installé et ce serait dommage de rester trop sur la réserve sur cette dernière confrontation.
Etre sur la ligne de départ du Défi Azimut pour voir ou en est la concurrence
Ils le disent tous. Hormis la compétition, ils ont en tête le départ du Vendée Globe et « Ça sera un bon moyen de s’entraîner pour les départs et de vérifier une nouvelle fois l’ensemble des systèmes en navigation », précise Isabelle Joschke.